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A vos traduction de site : La contre-attaque des cybermarchands


penthium2

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Il était une fois un producteur de cassoulet à Castelnaudary qui eut l'idée de créer un site Internet pour vendre sa production. Le cassoulet est apprécié un peu partout en France mais pas encore énormément à l'étranger, ce petit producteur exporte à peine 15% de sa marchandise. Mais voilà Bruxelles intervient et lui demande de traduire son site en 25 langues, de livrer dans les 27 pays de l'Union européenne, de prendre en charge les frais de retour au-delà de 40 euros. Bruxelles accorde même au consommateur de cassoulet un délai pouvant aller jusqu'à 28 jours - et non 7 comme aujourd'hui - pour retourner la marchandise au frais du petit producteur donc ! Cette histoire n'a pas encore de fin car l'épilogue se joue en ce moment à Bruxelles qui veut harmoniser le droit des consommateurs un peu partout en Europe. Le Conseil européen examine aujourd'hui cette directive votée il y a 15 jours mais qui n'est pas encore prête à entrer en vigueur. Le lobbying bat donc son plein. En France, les professionnels du e-commerce pensent avoir convaincu le gouvernement. La Grande-Bretagne, la Belgique, les Pays-Bas seraient aussi opposés à cette directive que dénonce le président de la fédération du e-commerce et de la vente à distance François Momboisse comme du colbertisme ridicule ! Son secteur est en pleine expansion avec + 25% de chiffre d'affaire l'an dernier, plus de 80.000 sites et peut-être 100.000 à la fin de l'année. Alors pourquoi y mettre un coup d'arrêt ? Car si la directive est confirmée, les frais à la charge des entreprises augmenteraient sérieusement selon ces professionnels bien sûr. Eh bien les eurodéputés disent vouloir favoriser les échanges transfrontaliers et ne se disent pas inquiets pour les petites entreprises. Certains estiment même que les grandes entreprises du e-commerce défendent leurs propres intérêts en se cachant derrière les plus petites ! Ce coup de pied dans la fourmilière selon l'expression d'un eurodéputé est tout à fait assumé car le commerce en ligne n'en est qu'à ses débuts, il existe maintenant le m-commerce avec les mobiles, le f-commerce sur facebook, le t-commerce avec les tablettes comme l'Ipad ou la Galaxy. Alors le producteur de cassoulet pourra-t-il digérer cette e-révolution ? Rien n'est fait pour le moment !


source : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/ecodujour/
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Encore des décisions prises par des gros bides qui n'ont jamais touché un clavier de leur vie !
En quoi ils peuvent obliger quelqu'un à faire des traductions, le cassoulet n'est pas une marque déposée il me semble :/

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